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Un peu d’histoire sur le lien conjugal
Aujourd’hui ce qui fonde le lien conjugal en France c’est le sentiment d’amour.
Cela peut paraître évident mais n’oublions pas que les raisons de choisir une épouse, un époux, de construire une famille ont évolué au fil des siècles.
Des mouvements féministes ont élevé la voix à partir du 18ème siècle.
La femme a donc demandé au fil du temps le partage du pouvoir et de la décision, le droit d’exister par la reconnaissance de son existence propre et de n’être plus dépendante de la volonté de son mari avec le code Napoléon notamment.
Le droit au travail des femmes, le droit de vote, d’enfanter ou non, d’être actrice de la vie sociale et politique a donc entammé fortement une partie des prérogatives de l’homme, d’où un problème de légitimité, de rôle et de place.
« Elle n’a plus besoin de moi maintenant« .
Les raisons religieuses, politiques, socio-culturelles, économiques qui maintenaient autrefois les liens d’une union perdent de leur sens.
Et si ces raisons perdent de leur sens, que reste- t-il si ce n’est : l’amour !
Est-il comme un refuge, un cocon dans lequel retrouver un peu de bien-être, de bonheur et de douceur ?
L’exigence amoureuse dans la relation conjugale
L’amour est donc devenu la valeur phare dans le lien conjugal, la condition essentielle, l’exigence absolue à la constitution d’un couple et au fondement d’une famille.
Et de cet amour du lien conjugal l’on attend tout. On attend qu’il répare les blessures, qu’il comble les manques, qu’il sécurise, qu’il épanouisse.
Et comme il existe autant de définitions de l’amour qu’il existe d’êtres humains, assurez-vous d’être sur la même longueur d’onde lorsque vous vous parlez d’amour…
La relation conjugale homme/femme se cherche.
Le lien conjugal se retrouve dans une sorte de crise identitaire, tiré à sa gauche vers les modèles précédents et à droite vers de nouveaux modèles à créer… vers l’inconnu et l’inconnu angoisse.
Ne plus faire comme les générations précédentes mais faire quoi à la place pour entretien son lien de couple ?
Aujourd’hui nous avons la chance de pouvoir créer de nouveaux modes relationnels hommes/femmes.
Mais la contrepartie de la liberté de pouvoir créer quelque chose de nouveau, c’est aussi l’angoisse.
Quitter quelque chose de connu pour aller vers autre chose se fait aussi dans le doute, les erreurs d’apprentissage, les choix incertains !
Lien conjugal : plus le temps de communiquer
La course au temps, additionnée de la somme des soucis quotidiens grignotent le temps accordé à la communication, au temps passé ensemble et donc au lien conjugal.
La fatigue et les soucis sont des agents amplificateurs de l‘agressivité.
Le stress peut générer de l’irritabilité, du repli sur soi voire des somatisations.
Cela change aussi la façon de s’exprimer dans le lien conjugal.
Moins de patience, moins d’écoute, moins d’attention à l’autre et le couple communique par pointillés…
On parle du quotidien, des choses à régler, des factures, des soucis professionnels ou scolaires des enfants…
Cela est certes nécessaire mais lorsqu’il n’y a plus que cela, « cela » devient une chape supplémentaire sur « l’être » de chacun.
Ici on est dans le faire : je dois faire ceci ou cela. Et l’être ?
Ce que nous sommes profondément, nos pensées, nos espoirs, nos rêves, nos aspirations, se trouvent reléguer au placard des affaires en suspens, en instance…
Si le lien conjugal se limite à ce type de communication, il n’est plus dans l’intime.
Le matérialisme et le lien conjugal
Dans mes consultations, je vois et j’écoute des couples tellement occupés à travailler toujours plus, qu’ils finissent par oublier que l’amour se nourrit d’autre chose que de biens matériels.
Je ne parle pas de ceux qui vivent difficilement et qui n’ont guère le choix que de cumuler les heures ou les emplois.
Je parle de ces maladies que l’on nomme le matérialisme sans oublier le culte du paraître !
Notre société de consommation devenant aussi de plus en plus narcissique, le lien de couple n’échappe pas à ces phénomènes qui comblent momentanément d’autres vides, d’autres manques qui se situent sur d’autres plans.
Ils ont une illusion de satisfaction, de plaisir immédiat qui masquent la réelle insatisfaction ou problématique.
L’avoir et le paraître sont valorisés au détriment de l’être jusque dans l’intime et le lien conjugal.
L’humain fonctionne sur le principe du plaisir/déplaisir et ceux qui ont à vendre quelque chose le savent bien.
Le marketing utilise la psychologie de l’être humain pour créer sans cesse de nouveaux besoins ainsi que les produits correspondants.
Ils savent bien susciter la compulsion et tirer les ficelles des consommateurs transformés en marionnettes.
Lorsqu’on vous vend de l’image, vous n’achetez qu’une image.
Une enveloppe vide…mais de quoi la remplissez-vous ?
Or c’est ce qui nous remplit, ce que nous sommes profondément qui influe sur le type de relation que nous avons avec l’Autre, les autres…
Existe-t-il des publicités sur l’art d’être… de bien vivre avec soi et l’art de vivre ensemble ?
En effet, nulle publicité pour vanter les mérites de l’engagement, l’ écoute, de l’empathie, de la bienveillance, de la patience, de la tendresse, des petites marques d’attention, de l’intelligence du coeur…
De nombreux facteurs interviennent dans la communication d’un couple et de son lien
Toutes les petites choses du quotidien, les silences, le choix des mots, les regards, les attitudes peuvent être interprétées comme « agressives » pour soi ou comme des marques de désintérêt, d‘incompréhensions, de désamour et viennent creuser l’espace de l’intime.
Une communication qui n’est pas entretenue ou réactualisée risque fort de déboucher sur des incompréhensions et quiproquos récurrents.
C’est la crise du lien de couple à l’horizon ! Et c’est ainsi que l’on bâtit des murs de silence !
La communication est vraiment l’axe essentiel du travail en accompagnement de couple
Cette communication ne passe pas uniquement par le mode verbal, il y a aussi les attitudes, la gestuelle, les mimiques qui sont interprétées comme autant de signes de ce que pense l’autre : le non verbal.
S’il n’est pas possible d’exprimer ce qui touche, blesse, par peur de froisser l’autre ou par peur de ses propres réactions, le sentiment amoureux, le sentiment d’être « intime » avec l’autre s’amenuisera.
Les couples arrivent en consultation en état de saturation limite et le travail durant les premières séances est très délicat.
Durant les premières séances, j’observe attentivement la façon dont les conjoints s’expriment, s’ils sont capables de laisser l’autre parler sans l’interrompre et comment ils gèrent leurs émotions.
Le travail sur la communication partira de ce constat.
L’intimité en souffrance dans le lien conjugal
La non-communication que nous venons de voir entraîne des carences dans l’intimité du couple.
L’intimité, ce n’est pas uniquement la sexualité ou le fait d’être ensemble physiquement.
On peut être ensemble et chacun dans son monde à mille lieux l’un de l’autre.
L’intimité c’est de se sentir proche, à deux à l’intérieur de soi.
C’est sentir la tendre présence de l’autre dans nos pensées et notre cœur, avoir le sentiment chaleureux de son soutien et de sa compréhension !
Ce pourrait être aussi le sentiment d’amitié dans l’amour.
L’intimité du couple c’est créer un espace commun ou chacun peut se dévoiler sans crainte de perdre l’autre, le respect et l’amour de l’autre selon ce qui est dévoilé.
L’intimité c’est donc pouvoir s’ouvrir à l’autre de nos pensées les plus joyeuses comme les plus sombres, de nos souvenirs beaux ou malheureux, des espérances et des désirs qui nous habitent.
C’est lâcher-prise et laisser l’autre venir sur le terrain de sa propre intimité.
C’est être proche, tout proche, à proximité de….
Cela demande donc d’être en contact et d’activer diverses dimensions telles que :
– la dimension intellectuelle avec les pensées et modes de pensées
– la dimension corpo-sensorielle et comment j’entends, je vois, je sens, je touche… l’autre
– la dimension sensuelle qui découle de la sensorialité qui est la capacité de vivre pleinement dans son corps et de prendre du plaisir dans le contact avec l’environnement extérieur au travers de nos sens
– la dimension émotionnelle et comment je suis capable de ressentir puis d’identifier et d’exprimer mes sentiments que ce soit en mots, en gestes, en comportements.
La socialité, l’oxygène du lien conjugal
Le manque de temps ne permet plus la socialité et l’échange relationnel.
Pourtant l’humain a besoin de socialité pour garder le contact avec lui-même et avec les autres.
Pourquoi a- t-on besoin du contact à l’autre pour garder le contact avec soi ?
Rappelons un rôle essentiel de la relation à l’autre : il est un miroir !
Et c’est dans ce miroir que nous pouvons voir (des parties de) qui nous sommes.
C’est au contact de l’autre et comment cela se passe dans ce contact, que nous nous révélons à nous-mêmes.
Le contact avec l’Autre, c’est aussi une source de joies, d’échanges agréables, de construction de liens affectifs qui nous donnent le sentiment d’exister et d’exister dans un groupe.
La sociabilité c’est donc pouvoir s’inscrire dans un groupe, c’est avoir sa place avec ce que nous sommes !
Or il n’est pas facile pour un couple et à plus forte raison lorsque les enfants sont là, de trouver et de partager des moments de socialité que ce soit en réunion de famille, en activités relationnelles extérieures, dans l’exercice d’un sport ou d’un hobby.
Le couple vit de plus en plus replié sur lui-même, il manque d’oxygène et cet oxygène lui est pourtant nécessaire pour équilibrer la relation.
Autre point : laisser à l’autre le droit d’avoir sa vie, des moments en dehors soi et du couple c’est accepter que le couple ne soit pas la seule source de satisfactions et d’évolution.
Souvent ici, c’est là où ça ne va pas.
Cela sous-entend que chacun ne se sente pas en danger si « son autre » n’est pas à ses côtés.
Cela sous-entend que chacun puisse penser aussi à l’autre et non pas seulement à son propre manque, à ses propres besoins.
Le désir ne se nourrirait-il pas aussi de l’éloignement et de l’absence ?
Et trop de désir peut-il tuer le désir ?
A trop vivre en cellule fermée ou peu ouverte, le risque de l’étouffement peut survenir pour l’un des deux ou les deux parfois.
Vivre à deux n’est pas de l’aliénation mais une alliance dans le lien conjugal
Le mot « alliance » dans le dictionnaire LAROUSSE est une union, un accord de choses de nature différente.
Chacun des conjoints a sa personnalité, des besoins que l’autre ne peut pas forcément remplir : vous ne remplacerez jamais la bonne copine de votre compagne et vous ne serez jamais son meilleur pote !
Prendre le temps de se poser afin de s’interroger sur votre qualité relationnelle est vital pour votre couple.
Quelle est la part de responsabilité de chacun dans la qualité de votre relation ?
Comment est-ce que je peux de mon côté améliorer cette relation ?
Ai-je le désir de le faire ?
En ai-je les moyens et quels moyens je me donne pour y parvenir ?
Et si j’en ai le désir, est-ce réalisable ?
Existe- t-il des blocages ? Qui bloque et comment ça bloque ?
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